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Première édition : Maréchal, 1943 (71 chroniques)
(Deux chroniques parurent dans L'Histoire comique de Keizer Karel, et 27 autres dans Le Journal de Bruges.)
Dernière édition : La Rose de Chêne, tome I, 1998 (34 chroniques).
Entre avril 1941 et août 1943, Ghelderode rédige un ensemble de 114 chroniques (dont une a disparu) destinées à être lues au micro de Radio-Bruxelles alors sous le contrôle de l'occupant, ce qui, à la Libération, lui vaudra pas mal d'ennuis avec son employeur, l'Administration communale de Schaerbeek. Après bien des luttes et des recours, Ghelderode finira par être lavé de tout soupçon de collaboration.
Si les premières chroniques furent lues par lui-même, il dut rapidement céder la place à l'un ou l'autre comédien en raison de son état de santé. Comme l'annonce l'auteur, "elles prennent leur sujet dans les époques marquantes de notre histoire générale, de même que dans les contrées ou les villes les plus diverses du pays, dont elles mettent en valeur l'histoire particulière et le folklore ; il n'est guère de nos compatriotes qui n'y puissent trouver des idées et des souvenirs qui le touchent d'un peu près."
Rédaction : de 1927 à 1953
Première parution : Durendal (1953)
Réédition : La Rose de Chêne, Bruxelles, 1982, 141 pg., (épuisé).
Dans ce recueil de chroniques, se trouvent rassemblées ces "pages restées inconnues, dispersées dans des organes éphémères et depuis longtemps introuvables". La plupart des textes en question parurent en effet dans des périodiques comme La Flandre Littéraire, Le Carillon ou L'Art belge.
Ghelderode y chante la Flandre, sa Flandre, ce plat pays dont il avait fait une "patrie supérieure", "cette Flandre inspiratrice de toute notre renaissance artistique". Pour l'auteur, ces chroniques "n'ont qu'un objet, nous faire aimer nos villes, nos paysages, notre passé, nos traditions, nos trésors, notre peuple enfin…"
Rédaction : mars 1942
Première édition : Les Editions du carrefour, 1943
Dernière édition : Le Cri, 2001.
Ghelderode aimait à contempler les statues : "J'ai chéri les statues de mes chemins - ces apparus, ces signes, que mes contemporains tous voient mais jamais ne regardent."
Avec ce recueil, il invite à une réflexion sur le sens et la valeur de l'art, de l'histoire et du patrimoine.
Paraphrase
Varia
Supplique
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Illustration de Jean-Léon Huens, in Nos gloires, Editions Historia, tome III, Bruxelles, 1952, p. 18.
Guillaume le Taciturne, Jardins du sablon, Bruxelles, photo Humpers.
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