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Maquette des costumes par Edward Bestgen, également créateur du décor. (Photo J-P Humpers)
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Les Voyages de Kwiebe Kwiebus, adaptation de Jean-Claude Idée et Nele Paxinou d'après Voyage autour de ma Flandre, M/sc. Jean-Claude Idée.
Théâtre du Miroir, "sur le Grand Chariot" (spectacle itinérant), Bruxelles et tournées, représentations en plein air, à partir du 21 juillet 1980.
Edward Bestgen, à l'époque décorateur attitré du Théâtre du Miroir, est l'auteur de nombreux projets scénographiques et a réalisé, souvent avec beaucoup d'astuce, marionnettes, masques et éléments de décor en tous genres. Particulièrement adaptées aux représentations en plein air, ses réalisations soulignaient le caractère forain, volontiers féerique de ces spectacles qui furent à l'origine de la création des fameux "Baladins du Miroir" qui, sous la houlette de Nele Paxinou, entretient, contre vents et marées, la tradition des saltimbanques, comédiens routiers et autres infatigables baladins.
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Spectacle créé le 6 avril 1965 à Namur, puis en tournée du 7 avril au 5 mai, à Bruxelles, du 5 au 29 mai. Reprise à Paris, au Théâtre des Nations, le 2 et 3 juin 1965.
Sire Halewyn
Drame en 14 tableaux inspiré de la vieille ballade flamande Het lied van Heer Halewyn.
Mise en scène de Pierre Debauche.
Décors et costumes de Denis Martin.
Musique de Louis de Meester.
Avec Roger Dutoit dans le rôle d'Halewyn.
Masques ostendais
Pantomime inspirée par le carnaval ostendais et suggérée par certaines toiles d'Ensor.
Mise en scène de Jean-Claude Huens.
Décors et costumes de Denis Martin.
Musique de Yvan Dailly.
Avec Marcel Roels dans le rôle du Pouilleux.
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Affiche et couverture du programme du Théâtre National de Belgique : Sire Halewyn en alternance avec Masques ostendais, au Résidence Palace, Bruxelles, du 5 au 29 mai 1965.
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Couverture du programme annonçant le spectacle Christophe Colomb donné à Bruges, au Palais de la Monnaie, le 20 décembre 1929. M/sc. : Guy De Poerck qui jouait également Colomb ; D. : Maurice de Vuyst. (Coll. Association Ghelderode)
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Après Faust, Don Juan et Barabbas, Michel de Ghelderode choisit de traiter un personnage historique universellement connu : Christophe Colomb. Il écrit la pièce, en avril-mai 1927, pour le Vlaamsche Volkstooneel mais la troupe flamande refuse de monter cette "féerie dramatique". C'est Art et Action, le "laboratoire de théâtre" de Louise Autant-Lara qui la crée, à Paris, le 25 octobre 1929.
En décembre de la même année, le cercle privé "Comœdia" présente Christophe Colomb à Bruges au cours d'une "soirée dramatique de bienfaisance" organisée au profit de la Société Royale Philanthropique "Les Amis du Pauvre honteux". Le programme avertit :
Michel de Ghelderode rend leur souplesse aux membres engourdis par une "statufication" précoce, arrache le voile tricolore qui sert de linceul à la gloire en putréfaction de pas mal de grands hommes et jette à bas le socle qui n'est qu'un prétentieux cothurne. Il nous confie celui que nous croyons être l' "Ubermensch", comme on confie une poupée que nous pouvons manier sans lui manquer nécessairement de respect. Alors seulement nous nous apercevons que le grand homme ne diffère pas essentiellement de nous et que nous pouvons le comprendre.
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Sortilèges et Sacrilèges, Act-Hours, Centre culturel Les Riches Claires, Bruxelles, 1998, M/sc. : Frédéric Latin
En portant à la scène quelques uns des contes extraits du fameux recueil Sortilèges, Frédéric Latin, grand laudateur du fantastique et praticien - ô combien expérimenté - du théâtre, réalisait un rêve ancien. Le défi, il faut bien le dire, était de taille dès lors que l'on sait être ici en présence d'un ensemble de textes destinés à l'intimité, ayant vocation de s'adresser au solitaire, prônant la solitude même et les affres de l'isolement. C'est donc presque en voyeur, en intrus, que le public se trouve, comme malgré lui, convié à assister, ou plutôt à s'immiscer dans cette succession de scènes insolites. Latin avait, avec une belle pertinence, su installer le jeu décalé qui convenait, et s'entourer judicieusement. La complicité du talentueux décorateur James Block ne doit pas être considérée comme le moindre élément de cette réussite.
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Maquette du décor réalisé par James Block. (Photo Jean-Paul Humpers. Coll. Association Ghelderode)
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