Farce en trois actes (inédit) 
Rédaction : du 24 au 29 juin 1930. 
Un pauvre hère enfermé dans sa prison attend d'être pendu pour les horribles crimes qu'il a commis. Juché au haut d'un beffroi, le juge qui l'a condamné pérore sentencieusement. Le bourreau survient, prêt à exécuter la sentence. Or il convient d'appliquer la coutume qui veut que toute pucelle est en droit d'épouser tout condamné célibataire afin de le sauver. Se présente une redoutable mégère, laideron repoussant, qui déclare vouloir le condamné. Bon gré, mal gré, le gracié se fait alors marchand de cordes. Ecœuré par les mauvais traitements que leur infligent leurs mégères, le bourreau et le rescapé décident de se pendre. Le juge et leurs femmes les en empêchent. Les deux compères décident alors de pendre leurs épouses, puis s'enferment dans la prison. Ils en sortent cependant, attirés par les cris des femmes qui se sont dépendues et qui ont été prétendument violées par le juge qui finirait donc pendu s'il n'était à son tour sauvé par une prétendue pucelle.