En trois actes
Rédaction : avril-juillet 1936
Publication : 1942 (Houblon) et 1952 (Gallimard).
Création : 12 novembre 1952, Paris, Compagnie Georges Vitaly, m. sc.: Georges Vitaly.
Compagnie Jean Lefébure, Théâtre du Parvis, Bruxelles, décembre 1970, m. sc. : Marc Liebens.
(Photos © Jean-Pierre Hubin, reprod. Nicole Hellyn/AML)
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N'arrivant pas à se consoler de la mort de sa fiancée Azurine, Fernand d'Abcaude, aspire au trépas. Son valet Ludion, son médecin Mops et son poète Jéraspel, montent un jeu pour guérir leur maître de son obsession. Avec la complicité d'une jeune comédienne nommée Emmanuèle, ils lui font apparaître Azurine sous l'aspect d'un cadavre repoussant. Ce macabre cadeau ébranle un moment le fiancé éploré, mais il persiste à se figurer la Mort "d'aspect et de couleur délectables". Refusant d'admettre leur défaite, les trois serviteurs entraînent Abcaude dans un bordel de luxe où officie la secte des "Ténébreux". Lorsque les masques tombent, notre puritain a la surprise de reconnaître l'évêque, le juge, le médecin, le maire, le chef de la police. Suit une cérémonie sacrilège en l'honneur de Putrégina, la reine des putains. Embouchant une trompette, Mamme, la tenancière du bordel, annonce "la putrégienne apothéose". Abcaude est invité à dévoiler la statue de Putrégina et, horrifié, reconnaît Azurine. Emmanuèle finira par dépuceler le puritain.
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